ObjectifDéterminer les maladies auto-immunes associées à l’hyperthyroïdie.Patients et méthodesIl s’agit d’une étude rétrospective, descriptive de 50 dossiers de patients ayant une hyperthyroïdie, colligés entre 1997 et 2014 au service de médecine interne de l’hôpital Sahloul.RésultatsIl s’agissait de 50 malades répartis en 22 hommes et 28 femmes. Les circonstances de découverte étaient : une asthénie (50 cas), un amaigrissement (50 cas), une tachycardie (50 cas), un goitre (39 cas), un tremblement des extrémités (30 cas), des diarrhées (9 cas) et une exophtalmie (4 cas). La biologie notait une hyperglycémie (6 cas), une anémie (2 cas) et une diminution du cholestérol total et des triglycérides (11 cas). Le bilan immunologique trouvait une positivité des anticorps anti-récepteurs de la Thyroid Stimulating Hormone (TSH) dans 21 cas, des anticorps anti-thropéroxydase (3 cas), des anticorps anti-glutamate acide décarboxylase (GAD) dans un cas et des anticorps anti-transglutaminase dans un cas. Les maladies auto-immunes associées étaient un diabète type I et une maladie cœliaque.DiscussionL’hyperthyroïdie est plus fréquente chez le sujet jeune. Elle est le plus souvent d’origine auto-immune. Sa présence incite la recherche d’autres maladies auto-immunes associées dont le traitement s’impose.