ObjectifLe but de notre étude est de déterminer les différentes caractéristiques épidémiologiques, cliniques, para-cliniques, thérapeutiques et évolutives de l’hyperthyroïdie dans un service de médecine interne.Patients et méthodesÉtude rétrospective, descriptive de 50 dossiers de patients ayant une hyperthyroïdie et colligés dans un service de médecine interne.RésultatsIl s’agissait de 50 malades répartis en 22 hommes et 28 femmes. Les circonstances de découverte étaient : une asthénie (50 cas), un amaigrissement (50 cas), une tachycardie (50 cas), un goitre (39 cas), un tremblement des extrémités (30 cas), des diarrhées (9 cas), une exophtalmie (4 cas). La biologie révélait une augmentation de la thyroxine et une diminution de lathyroid stimulating hormone(TSH) dans 44 cas, une hyperglycémie (6 cas), une élévation des enzymes hépatiques (4 cas), une anémie (2 cas) et une diminution du cholestérol total et des triglycérides (11 cas). Le bilan immunologique trouvait une positivité des anticorps anti-récepteurs de la TSH (21 cas) et des anticorps anti-thropéroxydase (3 cas). Les étiologies étaient : une maladie de Basedow (24 cas), un goitre multinodulaire toxique (12 cas), un nodule toxique (4 cas), une thyroïdite de Hashimoto (3 cas) et l’iatrogénie dans 7 cas. Le traitement était basé sur les antithyroïdiens de synthèse (44 cas), les bêtabloquant (50 cas), l’iode radioactif (42 cas) et la chirurgie (25 cas). L’évolution était favorable dans 45 cas.DiscussionL’asthénie et l’amaigrissement restent les signes le plus fréquemment associés à l’hyperthyroïdie. La maladie de Basedow est la cause la plus prépondérante d’une hyperthyroïdie.