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Gynécomastie révélant un microprolactinome : à propos de deux cas

Auteurs : Rifai K, Benkacem M1, Eljadi H1, Elmoussaoui S1, Belmejdoub G1
Affiliations : 1Hopital Militaire d’Instruction Mohammed V, Rabat
Date 2014 Octobre, Vol 75, Num 5-6, pp 428-429Revue : Annales d'endocrinologieDOI : 10.1016/j.ando.2014.07.531
P400
Résumé

IntroductionL’hyperprolactinémie a un retentissement sur l’axe gonadotrope ; chez la femme, la symptomatologie fonctionnelle est plus précoce, et est diagnostiquée devant un microadénome, alors qu’elle est plus tardive chez l’homme, souvent révélée au stade de macroadénome. Nous rapportons deux cas de microprolactinome révélés par une gynécomastie.Observation No 1Patient de 52 ans, qui consulte pour mastodynie gauche. L’examen retrouve une gynécomastie unilatérale gauche sans galactorrhée. Le bilan biologique révèle une hyperprolactinémie à 5 fois la normale et une testostéronémie basse avec un taux de FSH et de LH normal. L’échographie mammaire montre une formation ovalaire hypoéchogène mesurant 22 × 14 mm en rétro-mamelonaire. L’imagerie par résonance magnétique hypothalamo-hypophysaire met en évidence un microadénome de 6 mm, le patient est mis sous agonistes dopaminergiques avec bonne évolution clinico-biologique.Observation No 2Patient de 32 ans, hospitalisé pour exploration d’une gynécomastie unilatérale droite confirmée à l’échographie mammaire. Sur le plan biologique : la prolactine est augmentée à 6 fois la normale avec un taux effondré de testostérone. L’IRM hypothalamo-hypophysaire retrouve un microadénome de 5 mm, le patient est mis sous cabergoline avec bonne évolution clinico-biologique.Discussion/conclusionLa présentation clinique dépend de l’âge et du sexe du patient, de la durée d’évolution de la tumeur et de sa taille. L’hypogonadisme est la caractéristique quasi-universelle de l’hyperprolactinémie. Chez l’homme, l’hypogonadisme induit une baisse de la libido, une impuissance et/ou une infertilité ce qui retarde souvent une consultation spécialisée. La présence d’une gynécomastie est rare et la galactorrhée l’est également.

 Source : Elsevier-Masson
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Rifai K, Benkacem M, Eljadi H, Elmoussaoui S, Belmejdoub G. Gynécomastie révélant un microprolactinome : à propos de deux cas. Ann. Endocrinol. (Paris). 2014 Oct;75(5-6):428-429.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 25/03/2017.


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