Le diabète est une maladie chronique dont la prévalence augmente, elle passera de 6,4 % en 2010 à 7,7 % de la population mondiale en 2030[1]. Aujourd’hui, plus que jamais, la qualité de vie (QdV) du diabétique préoccupe et devient essentielle dans leur suivi.ObjectifAnalyser la QdV des diabétiques suivis au centre de dépistage et prise en charge du diabète : banque d’insuline, Lions clubs Cotonou, Bénin et au CHU Ibn Rochd de Casablanca, Maroc.MéthodeÉtude prospective, descriptive et comparative portant sur 80 diabétiques marocains vus d’août à octobre 2013 et 40 diabétiques béninois vus en mars 2014.RésultatL’âge moyen était 52 ans pour les deux populations. Soixante-dix pour cent des Marocains pour 72,5 % des béninois étaient des femmes. Le délai moyen d’évolution était 9,3/6,7 ans. Le diabète était de type 2 chez 78,6 %/92,5 % associé à l’HTA chez 50 %/62,5 % des patients. Le diabète était déséquilibré pour 60 %/12,5 % des patients. La QdV était mauvaise et l’ADDQoL moyen était de −3,3/ − 2,8, influencée par l’équilibre du diabète (p = 0,03) pour les béninois. 18,7 %/12,5 % était déprimés.Discussion-conclusionLe diabétique dans sa vie est confronté à une altération de sa QdV. Ce constat paraît identique dans les deux sociétés sans grande différence.