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Bilan de cinq ans de stimulation cardiaque dans deux structures hospitalières publiques du Burkina Faso : expérience d’une collaboration entre médecins des hôpitaux de France et du Burkina Faso, avec l’appui de l’ONG humanitaire « Les Eaux Vives »

Auteurs : Millogo GRC1, Seghda A1, Ilboudo M1, Konaté L1, Bassolet B1, Kologo JK1, Toé MF2, Boro T1, Yaméogo NV1, Loya M1, Adoko H1, Kagambéga L1, Tall A1, Marcaggi X3, Font M4, Samadoulougou AK1, Zabsonré P1
Affiliations : 1CHU Yalgado, Ouédraogo, Burkina Faso2Centre médical Schiphra, Ouédraogo, Burkina Faso3Centre hospitalier Jacques-Lacarin, 03200 Vichy, France
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Date 2017 Novembre, Vol 66, Num 5, pp 356-357Revue : Annales de cardiologie et d'angéiologieDOI : 10.1016/j.ancard.2017.09.024
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Résumé

ObjectifsLa stimulation cardiaque au Burkina Faso est de plus en plus une réalité. Le but de notre étude était d’évaluer cette activité sur cinq ans et apprécier l’impact de la collaboration avec des hôpitaux de la région d’auvergne dans le développement de cette pratique.MéthodesIl s’est agi d’une collecte prospective dans laquelle les patients appareillés et suivis depuis juin 2011 ont été inclus consécutivement. Les données collectées portaient sur les indications, le délai de prise en charge, le type de stimulation, les complications, le coût du traitement, l’éducation et la qualité de vie du patient opéré.RésultatsSoixante-neuf patients ont été appareillés de juin 2011 à juin 2015, dont 45,5 % de femmes. L’âge moyen était de 69,2 ans avec des extrêmes de 35 et de 89 ans. Quatre et vingt quatorze pour cent (94 %) des patients étaient symptomatiques ; dont 54 % de syncopes et 30 % de vertiges et lipothymies. L’indication principale de la stimulation cardiaque définitive était le BAV complet d’origine dégénérative (83 %). Le délai moyen entre l’indication et l’appareillage était de 8,16 jours et seulement 4 % des patients ont bénéficié d’une stimulation temporaire. La disponibilité financière constituait le principal motif du retard à la prise en charge. Durant la période de l’étude, les deux structures de santé ont bénéficié d’un appui en matériel de stimulation, d’un plateau technique ; des formations et stages pratiques ont régulièrement été réalisés. Cette collaboration a permis de pallier l’insuffisance en ressources matérielles, humaines et financière. Nous avons enregistré comme complications, un cas d’extériorisation de boitier de stimulateur, deux cas d’hématome d’évolution bénigne et deux cas de déplacement de sonde. La qualité de vie des patients était nettement améliorée, car tous les patients opérés n’étaient plus symptomatiques.ConclusionL’organisation de la stimulation cardiaque au Burkina Faso est une réalité. Des efforts doivent toujours être faits pour pérenniser l’activité et renforcer la collaboration avec des hôpitaux du Nord.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Millogo GRC, Seghda A, Ilboudo M, Konaté L, Bassolet B, Kologo JK, Toé MF, Boro T, Yaméogo NV, Loya M, Adoko H, Kagambéga L, Tall A, Marcaggi X, Font M, Samadoulougou AK, Zabsonré P. Bilan de cinq ans de stimulation cardiaque dans deux structures hospitalières publiques du Burkina Faso : expérience d’une collaboration entre médecins des hôpitaux de France et du Burkina Faso, avec l’appui de l’ONG humanitaire « Les Eaux Vives ». Annales de cardiologie et d'angéiologie. 2017 Nov;66(5):356-357.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 09/12/2017.


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