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Y a-t-il encore une place pour les prothèses en chirurgie du prolapsus génital ou de l’incontinence de la femme ?

Auteurs : Cosson M1, Giraudet G1, Deffieux X2
Affiliations : 1Service de gynécologie-obstétrique, faculté de médecine & CHU Jeanne de Flandres, 59000 Lille, France2Service de gynécologie-obstétrique, université Paris-Saclay & hôpital Antoine-Béclère, 92140 Clamart, France
Date 2022 Juin, Vol 206, Num 6, pp 760-765Revue : Bulletin de l'Académie nationale de médecineDOI : 10.1016/j.banm.2022.02.013
Revue générale
Résumé

Les prothèses en uro-gynécologie regroupent tous les implants médicaux mis en place chez les femmes au cours de prise en charge de l’incontinence urinaire ou du prolapsus génital.Cela inclut donc les bandelettes sous-urétrales, mais aussi les prothèses posées au contact du vagin, utilisées quant à elles, pour le traitement des prolapsus génitaux (« descente d’organes »).Leur utilisation a été mise en cause lors du scandale des « implants files » et lors de procès aux états unis. Après plusieurs retraits de matériels d’industriels (ams, ethicon gynecare, boston scientific), l’HAS après réanalyse des dossiers des fabricants restants n’a pas autorisés l’utilisation des prothèses synthétiques présentées pour les cures de prolapsus génitaux par voie basse. Deux décrets récents sont venus préciser l’utilisation encore possible des bandelettes sous urétrales et plus récemment des prothèses utilisées dans les promontofixations.Parallèlement la Communauté Européenne a lancé une nouvelle réglementation beaucoup plus exigeante sur les données médicales et de suivi de marché pour les industriels pour l’obtention du marquage CE de ces dispositifs.Nous reviendrons brièvement sur la place respective des différents dispositifs médicaux en termes d’indication thérapeutique dans les cures d’incontinences urinaires de la femme et des prolapsus génitaux. Enfin nous préciserons les conditions d’utilisation règlementaire de ces dispositifs à la suite de l’évolution des textes législatifs.Ces scandales et évolutions réglementaires vont modifier durablement la pratique clinique par le retour à des techniques autologues plus anciennes et mal évaluées et obliger à une collaboration plus forte autour de réunions de discussion de dossiers pour des décisions multidisciplinaires pour la plupart des prises en charge.

Mot-clés auteurs
Prolapsus génital de la femme; Incontinence urinaire de la femme; Chirurgie; Prothèses; Dispositifs médicaux;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Elsevier-Masson
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Cosson M, Giraudet G, Deffieux X. Y a-t-il encore une place pour les prothèses en chirurgie du prolapsus génital ou de l’incontinence de la femme ?. Bull. Acad. Natl. Med.. 2022 Juin;206(6):760-765.
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Dernière date de mise à jour : 20/09/2022.


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