Se connecter
Rechercher

«Je suis troué ou quoi ? » Quand le corps lâche, que le sujet s’efface, le Corps social détruit

Auteurs : Izard-Blanchard I1
Affiliations : 1Infirmière de secteur psychiatrique, psychologue clinicienne orientée par la psychanalyse
Date 2014 Mars 19, Num 38, pp 126-139Revue : Psychologie CliniqueDOI : 10.1051/psyc/201438126
Résumé

Monsieur P. et sa compagne s’entourent de leurs déjections, entassent poubelles, détritus et déchets. Comment le clinicien, confronté à un tel réel en jeu dans ce cas de psychose, peut-il intervenir quand l’Autre social condamne et juge ? D’abord être là dans l’urgence au coeur du tragique de l’existence humaine, puis, ou dans le même temps, se faire « secrétaire de l’aliéné ». Ce cas est l’illustration de l’objet déchet, de l’objet rebut, éjecté par le monde contemporain. Il témoigne de la violence faite à ces sujets, de la surdité de l’autre social. Il amène la question de l’amour dans la psychose, sa fonction, ici probablement de suppléance de bricolage pour un sujet. Cela pose la question de savoir si la psychanalyse peut sortir de son cabinet et venir éclairer la clinique, cette clinique de l’insupportable et ainsi permettre une action sociale.

Mot-clés auteurs
institution; déchets; Autre social; laisser tomber du corps; objet dans la psychose; institution; Drop of the body; déchets; object in the psychosis; wast; Autre social; laisser tomber du corps; objet dans la psychose; other social;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : EDP Sciences
Accès à l'article
 Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Izard-Blanchard I. «Je suis troué ou quoi ? » Quand le corps lâche, que le sujet s’efface, le Corps social détruit. Psychologie Clinique. 2014 Mar 19;(38):126-139.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/11/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.