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William Harvey réinterprété à la lumière de l’évolution des espèces (I)

Auteurs : Michel J1
Affiliations : 1Inserm U1148, Laboratoire de recherche vasculaire translationnelle, CHU Bichat, Claude-Bernard, 46 rue Henri Huchard, 75018 Paris, France
Date 2020 Novembre 05, Vol 36, Num 11, pp 997-1003Revue : Médecine sciencesDOI : 10.1051/medsci/2020170
Résumé

Au commencement est la pompe cardiaque qui produit un flux sanguin cyclique (énergie cinétique, Ek). En 1619, William Harvey (1578-1657) décrit expérimentalement, en utilisant des garrots veineux ou artériels, l’anatomie fonctionnelle de la circulation sanguine chez l’homme, à l’exception de la circulation capillaire. Pour la première fois est décrite la circulation sanguine en deux circuits fermés parallèles, l’un à haute pression, l’autre à basse pression. Marcello Malpighi (1628-1694) la complète par l’observation en microscopie du réseau capillaire. Un siècle plus tard, apparaissent les premières hypothèses sur l’évolution des espèces. Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) propose en 1809 une théorie de transmission évolutive des caractères phénotypiques par adaptation aux contraintes environnementales. En 1859, Charles Darwin (1809-1882) élabore une théorie de la sélection naturelle. L’interprétation qui prévaut actuellement intègre à la fois la génétique et l’épigénétique dans la transmission intergénérationnelle, et dans la dynamique de développement des caractères phénotypiques individuels, en particulier chez l’homme.

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : EDP Sciences
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Michel J. William Harvey réinterprété à la lumière de l’évolution des espèces (I). Médecine sciences. 2020 Nov 05;36(11):997-1003.
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Dernière date de mise à jour : 08/11/2020.


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