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Joueuse de rugby de première division : une activité dangereuse ?

Auteurs : Joncheray H, Tlili HDate 2010 Décembre 06, Vol 4, Num 90, pp 37-47Revue : StapsDOI : 10.3917/sta.090.0037
Résumé

Cette étude se base sur 197 questionnaires de joueuses de rugby de première division. Le sujet est celui du rugby féminin et de la dangerosité. Ces deux thématiques sont souvent associées. À la simple évocation de la pratique du rugby par des femmes, de nombreux individus pensent au danger. Si certains résultats n’incitent pas à la pratique de ce sport (75 % des joueuses disent avoir été blessées), des explications sont à rechercher sur le plan social. Luc Collard nous met sur la piste en avançant que la violence est perçue comme d’autant plus importante que « la perception du risque dans un sport donné est inversement proportionnelle à la maîtrise que l’on en a. Plus on est expert, moins le sport où l’on excelle paraît périlleux. Plus on est incompétent, moins le sport que l’on découvre paraît sécurisant » (Collard, 1998). De plus, il semblerait que la violence, qui reste une composante centrale de la pratique masculine (Elias & Dunning, 1986), ne s’exprime pas, dans le cas d’une pratique féminine, d’une manière qui soit socialement acceptable, comme si la tension autorisée chez les femmes était moindre.

Mot-clés auteurs
rugby; joueuses; image; danger;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
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Joncheray H, Tlili H. Joueuse de rugby de première division : une activité dangereuse ?. Staps. 2010 Déc 06;4(90):37-47.
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Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


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