« La courbe parfaite »
Auteurs : Vanneufville MDate 2008 Juin 23, Vol 1, Num 9, pp 121-125Revue : Savoirs et cliniqueDOI : 10.3917/sc.009.0121Le cas d’un jeune homme alcoolique exposé ici témoigne de la radicalité du comportement et de l’implacable lucidité du sujet schizophrène. L’histoire de ce patient révèle une passivité à toute épreuve : tout se passe « sans lui », comme dans le « non-lieu » d’un corps sans limites. L’effacement du moi de ce sujet s’exprime aussi à travers l’affadissement du discours, avec ses répétitions, ses hésitations, ses suspensions. Le signifiant « alcoolique » fixe-t-il la jouissance, fait-il point de capiton ? Les activités artistiques, en tout cas, semblent faire fonction de point d’arrêt dans cette angoissante absence de limites dans l’espace et le temps, entre la vie et la mort.
Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.