Se connecter
Rechercher

« L’institution merveilleuse » comme traitement… de l’excitation d’un groupe d’enfants

Auteurs : Sanahuja A, Bernard A, Franquin ADate 2021 Mai 04, Vol 76, Num 1, pp 127-140Revue : Revue de psychothérapie psychanalytique de groupeDOI : 10.3917/rppg.076.0127
De l’excitation dans les groupes
Résumé

Notre expérience clinique au sein d’un foyer d’accueil et d’hébergement d’urgence nous a permis d’observer que le trauma des enfants accueillis laisse des traces bruyantes ou insidieuses au sein de l’habitat institutionnel. Ces enfants aux forces pulsionnelles destructrices attaquent autant le groupe des soignants que les murs de l’institution. En parallèle, le groupe de professionnels peut en venir à fonctionner en miroir de la population accueillie. Dans ce cadre, le phénomène groupal vient mettre en exergue un phénomène de co-excitation exacerbée, devenant très vite difficile à contenir. La souffrance des enfants qui devient par contamination aussi celle de l’institution, traduit un inconscient groupal en perte de contenance. Il amène le besoin urgent pour le clinicien de restaurer les contenants abîmés. La proposition de recours à un outil de médiation innovant dénommé « l’institution merveilleuse » pourrait ainsi intervenir comme une aide à la relance de la fonction thérapeutique.

Mot-clés auteurs
Excitation groupale; « institution merveilleuse »; enfants agités; contenance; habitat intérieur;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
Accès à l'article
  Accès à distance aux ressources électroniques :
Exporter
Citer cet article
Sanahuja A, Bernard A, Franquin A. « L’institution merveilleuse » comme traitement… de l’excitation d’un groupe d’enfants. Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe. 2021 Mai 04;76(1):127-140.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.