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Je sens donc je suis : identité bipolaire

Auteurs : Rebourg-Roesler CDate 2013 Décembre 01, Vol 1, Num 19, pp 55-73Revue : Psychologie clinique et projectiveDOI : 10.3917/pcp.019.0055
Dossier  : Manie-mélancolie  : nouveaux paradigmes
Résumé

Dans des travaux de recherche à l’interface de la psychologie clinique et de la linguistique, nous avons dégagé plusieurs formes de subjectivités énonciatives chez le sujet bipolaire, sous l’angle de la psychopathologie de l’énonciation, ceci dans un but de diagnostic différentiel. Le texte Rorschach est ici envisagé comme un discours appliqué à un médium iconique avec ses propres lois d’énonciation. Comment le sujet bipolaire communique-t-il sa réponse ? Parmi les modalités communicationnelles, nous avons sélectionné le poids du registre sensoriel dans l’appréhension du matériel. Après un balayage des différentes formes de dépression sous l’angle phénoménologique, de l’humeur dite normale aux pathologies thymiques avérées, nous développons comment, chez le sujet bipolaire, la sensation est garante de l’identité et de « l’être là au monde ». Nous illustrons par des séquences extraites de discours au Rorschach comment, plus encore que l’excès de sensations ou le défaut de sensations, c’est « l’inversion de la sensation », « le décalage temporel » et « l’inadéquation du registre de la sensation » qui caractérisent la bipolarité.

Mot-clés auteurs
Rorschach; bipolarité; sensation; linguistique énonciative; subjectivité énonciative;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
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Rebourg-Roesler C. Je sens donc je suis : identité bipolaire. Psychologie clinique et projective. 2013 Déc 01;1(19):55-73.
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Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


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