Les progrès techniques viennent renforcer la difficulté dans l’acceptation de ne pas tout voir et tout savoir de la vie de l’enfant en l’absence de ses parents. La persistance des grandes peurs sociales liées à un sentiment d’insécurité touche particulièrement les parents et dérange les relations parents/professionnel(le)s. La focalisation sur les faits divers liés à la pédophilie réactive l’image d’un enfant pré-freudien, asexué, fragile et merveilleux dont il devient impossible de se séparer. L’introduction de caméras dans les institutions de la petite enfance ne peut que nous amener à nous questionner sur la volonté de tout voir et de tout savoir sur la vie de l’enfant.