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« Partir, c’est souffrir »

Auteurs : Louis MDate 2019 Décembre 11, Vol 20, Num 3, pp 301-310Revue : L'AutreDOI : 10.3917/lautr.060.0301
Articles originaux
Résumé

De nombreuses trajectoires migratoires contemporaines en Afrique de l’Ouest sont comprises à travers le langage commun local en tant qu’« aventure ». L’analyse des expériences restituées par les discours d’acteurs se qualifiant eux-mêmes d’« aventuriers » révèle que la vie d’aventure engendre la perte d’une fraction de soi. Cet article donne à penser le sens de ce deuil identitaire invariablement ressenti, en montrant qu’il ouvre un espace ontologique de liberté au sein duquel l’aventurier se produit au monde par l’exercice de son autonomie. Dès lors se dévoile, au-delà de l’argument économique, l’un des fondements sémantiques et culturels des pratiques d’aventure qui insiste particulièrement sur la quête initiatique de soi et son cheminement intérieur et solitaire.

Mot-clés auteurs
migration; aventuriers; identité; solitude; récit de vie; anthropologie; Afrique de l’Ouest;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
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Louis M. « Partir, c’est souffrir ». L'Autre. 2019 Déc 11;20(3):301-310.
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Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


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