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Vieillir : les paradoxes de l'abdication

Auteurs : Billé MDate 2009 Décembre 01, Vol 4, Num 32-131, pp 147-156Revue : Gérontologie et société : cahiers de la Fondation nationale de gérontologieDOI : 10.3917/gs.131.0147
Résumé

Réfléchir à la manière dont certains de nos contemporains terminent leur vie ne peut se faire sans s’arrêter un peu sur ce qui se passe chez celui qui « abdique. » Cette abdication n’est-elle que renoncement ? Comment comprendre sa valeur ? L’homme a-t-il le droit d’abdiquer ? Comme si, au sommet de sa vie, la seule manière d’atteindre l’absolu était de renoncer au pouvoir sur tout, sur sa vie, même. Paradoxe de l’abdication : le choix contraint est-il encore un choix ? Est-il possible de choisir quand on n’a pas le choix ? Il s’agit donc de renoncer, de se démettre et de s’en remettre, de choisir de ne plus choisir. J’ai donc besoin, le temps venu, pour « abdiquer, » pour m’en remettre, d’un bain de bienveillance qui permet cette abdication. Celui qui abdique lâche prise. Ce n’est pas lâche de lâcher prise... C’est affaire de temps et de démarche intime. La vieillesse peut conduire à abdiquer, à renoncer à tout enjeu de pouvoir, même pour soi-même. Que reste-t-il alors ? Qui le sait ? L’Homme, l’espérance, peut-être...

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
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Billé M. Vieillir : les paradoxes de l'abdication. Gerontol Soc. 2009 Déc 01;4(32-131):147-156.
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Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


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