Les mourants dont il est question ici sont des malades atteints d’une maladie évoluant depuis un long temps ; ce qui leur a permis de comprendre que leur vie est parvenue à son terme. Cette prise de conscience entraîne chez eux une véritable crise psychologique qualifiée de « crise du mourir ». Elle comporte désinvestissement, besoin de renforcement des liens affectifs vécus jusqu’alors ; et interrogations de type spirituel. L’entourage familial, face à cette situation, est conduit à modifier son comportement, manifestant plus explicitement ses sentiments, mais parfois aussi se laissant aller à un deuil anticipé. Pour accompagner ce mourant et lui assurer la meilleure mort possible, il conviendra qu’il soit avec lui dans la vérité, qu’il l’entoure de son affection par une écoute attentionnée, et une présence chaleureuse.