Comment s’écrit le symptôme depuis sa fonction inconsciente ? Il s’agit de délimiter avec précision les contours de cette écriture du symptôme, par le trajet qui va de la (dé) construction métapsychologique du symptôme et sa mise en écriture clinique chez Freud à l’isolement du symptôme comme formation de l’inconscient chez Lacan. Déchiffrable selon l’ordre du signifiant, il est pris dans le pouvoir de la lettre, à ce titre inscriptible. « Ecrire le symptôme » suppose de saisir ce qui résiste à son écriture, soit le reliquat de jouissance dont il institue la répétition – ce qui formate la « vie de plaisir inconsciente » névrotique. C’est cette « satisfaction restée en dessous » qui donne à penser la structure en gaufre du symptôme : le symptôme est ce texte gaufré de jouissance, à quoi le sujet s’accroche « bec et ongles ». Cette « cryptographie » permet de dégager la fonction du symptôme, de soutenir le réel. Soit, au-delà de la dysfonction, ce que, entre souffrance et jouissance, le sujet a de plus réel.