En prenant comme point de départ l’accueil d’une stagiaire psychologue au sein d’un pavillon de crise d’un service psychiatrique, nous évoquons le suivi qu’elle a mené pendant six mois d’un jeune homme hospitalisé, présentant une psychose infantile. Cette rencontre clinique a donné lieu à une réflexion permise par la « liberté suffisamment bonne » offerte par ses deux référentes. Plus tard, un travail d’association d’idées à trois a rendu possible une élaboration plus large sur l’institution, révélant un impensé dans l’histoire de ce pavillon où la question de la transmission et le signifiant « vide » auront été les fils d’Ariane de ces rêveries partagées.