Les auteurs montrent tout d’abord que le risque de dépersonnalisation perdure dans les différentes institutions du secteur social et médico-social et ce malgré l’évolution des politiques publiques. Pour limiter ou échapper à ce phénomène, leur propos vise à réhabiliter le partage du quotidien des personnes vivant dans ces institutions par les professionnels. Cette façon de vivre ensemble ce quotidien, plutôt que d’enfermer les professionnels dans des routines mortifères, peut permettre d’observer et de reconnaître chacun dans ce qui fait de lui un être singulier, de trouver ou de retrouver le sens des accompagnements.