Se connecter
Rechercher

« J'accuse »

Auteurs : Gutton PDate 2008 Décembre 01, Vol 3, Num 65, pp 571-596Revue : AdolescenceDOI : 10.3917/ado.065.0571
Résumé

La pensée ou le fonctionnement paranoïaque a une certaine spécificité au sein des processus d’adolescence. Elle serait une limite ordinaire ou pathologique imposée à leur créativité, limite inscrite dès le pictogramme pubertaire dont le déroulement ne se fait pas avec l’Autre mais contre l’Autre. La base sur laquelle s’effectue la création adolescente est l’état d’illusion pubertaire au sens winnicottien au sein duquel le « moi infantile » et le « non encore-moi pubertaire » sont en paradoxalité. La paranoia serait l’effet d’une injonction paradoxale venue du sujet et de son environnement attaquant l’état d’illusion fondamental. À partir de cette thèse sont compris les traits de la paranoia adolescente : pensée causaliste, couple déni-projection, accusation du corps génital.Le dernier chapitre cherche les corollaires possibles de cette thèse pour la cure adolescente afin de contourner l’obstacle paranoïaque : travail dans la mesure du possible de l’ordre de la pensée associative, refus de l’opposition dedans-dehors au bénéfice d’une mutualité à l’intérieur de la séance prise comme observatoire des événements extérieurs régulièrement relatés par l’adolescent, importance du contre-transfert provocateur du transfert positif.

Mot-clés auteurs
paranoia; état d'illusion pubertaire; paradoxalité; pensée causaliste; technique de la cure adolescente;

Des descripteurs MeSH seront prochainement assignés à cet article.

 Source : Cairn.info
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Gutton P. « J'accuse ». Adolescence. 2008 Déc 01;3(65):571-596.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 19/05/2024.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.