On recense aujourd'hui des centaines de Biomatériaux d'origine synthétique ou métallique (ou mixtes) à visée de prothèse (donc biostable) ou résorbable mais avec des thérapeutiques limitées. Devant l'intéret de certains d'entre eux, nous avons étudié sur des cultures cellulaires osseuses humaines des aspects cytologiques, immunohistochimiques, cytogénétiques et ultra-structuraux de Biomatériaux au contact direct des cellules. Notre étude porte sur des biocéramiques comme le Pyrost. le corail, le biosorb, l'oxbone et sur des polymères comme le polyéthylène et les silicones. Le travail présenté ici, nous permet de souligner l'intérêt, à Biomatériau égal, d'observations simples évaluant leur efficacité. Il ressort ainsi de notre étude que la porosité et la facilité de résorption sont essentielles pour les substituts osseux. En fait, le Biomatériau intégré qui conduira à l'ostéoconduction puis à l'ostéoformation enfin à l'ostéoinduction sera résorbé laissant un fantôme' qui sera remplacé par l'ossification développée sur la matrice qui le pénètre. Dans ce domaine l'histoire naturelle de nos observations n'a jamais été prise en défaut.