Diagnostic direct des infections génitales à Chlamydia trachomatis: culture ou PCR?
Auteurs : Labau E1, Henry S, Bennet P, Massip P, Chabanon GUn protocole d'évaluation de la PCR par rapport à la culture a été mis en place afin de définir la valeur réciproque des 2 techniques dans le cadre du diagnostic de routine des infections par Chlamydia trachomatis. Deux laboratoires pratiquant à la fois la culture et la PCR ont été associés à cette étude. 513 prélèvements d'origine variée ont été inclus. Chaque prélèvement comportait un échantillon pour la recherche de la bactérie par culture, ainsi qu'un échantillon spécifiquement destiné à la recherche par amplification génique. L'échantillon destiné à la recherche par PCR était dédoublé et les aliquotes dirigés chacun dans un des deux laboratoires participant à l'étude, pour y être analysés « en aveugle > au moyen d'amorces d'amplification intéressant, dans chacun des laboratoires, une partie différente du génome du micro-organisme. La recherche d'inhibiteurs de la PCR était faite sur tous les prélèvements. L'analyse des résultats montre globalement une supériorité des techniques de PCR sur la culture en terme de sensibilité, mais si cette supériorité est incontestable sur les spermes ou les prélèvements endo-pelviens, elle est non significative si l'on ne considère que les prélèvements cervicaux et urétraux. Les faux positifs sont rares et sont éliminés par une deuxième amplification du même échantillon. Enfin, la présence d'inhibiteurs est rare dans les prélèvements urétraux et cervicaux, mais non négligeable (7%) dans les autres prélèvements. Ils justifieraient dans ce deuxième cas d'être systématiquement recherchés.