Dès l'introduction de la chimiothérapie dans l'arsenal thérapeutique des cancérologues, les associations avec la radiothérapie se sont imposées. Les premières combinaisons se basaient essentiellement, à l'époque, sur le concept de coopération spatiale Après les premiers essais de chimiothérapie adjuvante, puis l'engouement pour la chimiothérapie dite néoadjuvante iou d'induction). ce sont plutôt les associations concomitantes de radiothérapie et de chimiothérapie, essentiellement basées sur un principe de radiosensibilisation, qui ont aujourd'hui le vent en poupe. Pour autant, aucun des schémas précédents n'a vraiment démérité et chacun a trouvé des indications spécifiques. En 1998, les associations chimioradiothérapiques ne peuvent plus être contournées. Certaines d'entre elles sont même considérées comme des « standards » thérapeutiques, et il y a fort à parier que ce sera de plus en plus souvent le cas dans les années à venir.