En dehors des facteurs de risque reconnus des adénocarcinomes de l'endomètre, l'utilisation croissante du tamoxifène constitue un autre facteur de risque, faible mais prouvé. Chez toute femme présentant des métrorragies, un bilan gynécologique est nécessaire afin de permettre un diagnostic précoce. L'examen gynécologique est indispensable, sous anesthésie générale si besoin. Le diagnostic positif reste histologique et le plus souvent opératoire, il est en particulier nécessaire à l'établissement du stade histo-pronostique de la FIGO, Les stades I et II, qui sont les plus fréquents, nécessitent une hystérectomie non conservatrice avec prélèvements ganglionnaires sous-veineux et/ou une irradiation. Pour les stades III, une radiothérapie exclusive est le traitement de choix; dans de rares cas, une chirurgie peut être tentée dans un deuxième temps. Les rares stades IV requièrent un traitement palliatif par une hormonothérapie et/ou une chimiothérapie.