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Mesure de l'effort respiratoire (pression œsophagienne) et estimation des résistances des voies aériennes supérieures au cours de l'enregistrement de sommeil : indications, limites, résultats

Auteurs : Loiodice C1, Selek M1, Loire M1, Lévy P2, Pépin J
Affiliations : 1Laboratoire de neurophysiopathologie du sommeil et de l 'epilepsie, service de pneumologie,CHU de Grenoble, BP 217, 38043 Grenoble cedex 9, France2laboratoire Preta, TIMC UMR, CNRS 5525,physiologie, faculté de médecine de Grenoble, 38700 La Tronche, France
Date 1998 Décembre, Vol 28, Num 6, pp 507-520Revue : Neurophysiologie cliniqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature; commentaire; DOI : 10.1016/S0987-7053(99)80019-7
Mise au point
Résumé

Au cours d'un enregistrement polysomnographique, les mesures du flux aérien et de l'effort respiratoire sont indispensables pour identifier la nature des événements respiratoires et décider d'un traitement adéquat. Il existe différentes méthodes pour mesurer l'effort respiratoire, mais la méthode de référence reste la mesure de la pression oesophagienne (Pœso) qui reflète les variations de pression intrathoracique. Cela reflète les variations des résistances des voies aériennes supérieures (VAS), permettant une meilleure différenciation entre événements centraux et obstructifs, ainsi qu'un diagnostic différentiel entre ronfleur sain et patient porteur d'un syndrome de haute résistance des VAS. Ce syndrome de haute résistance des VAS correspond à des augmentations anormales des résistances des VAS, sans que des apnées ou des hypopnées soient identifiables sur les traces respiratoires. L'aspect crescendo de la Pœso, associé à des microéveils, dont la multiplicité est responsable d'une hypersomnie diurne, définit la pathologie. La limite de cette méthode invasive réside dans le fait que le cathéter intraœsophagien est plus ou moins bien supporté, et que l'on ne connaît pas encore précisément ses répercussions sur la qualité du sommeil et sur la dynamique du collapsus des VAS. D'autres méthodes moins invasives, essentiellement la pression nasale et le temps de transit du pouls, sont en cours de validation.

Mot-clés auteurs
Effort; Exploration; Homme; Oesophage; Polygraphie; Pression; Respiration; Sommeil;
 Source : Elsevier-Masson
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Loiodice C, Selek M, Loire M, Lévy P, Pépin JL. Mesure de l'effort respiratoire (pression œsophagienne) et estimation des résistances des voies aériennes supérieures au cours de l'enregistrement de sommeil : indications, limites, résultats. Neurophysiol Clin. 1998 Déc;28(6):507-520.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 24/08/2017.


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