- La nécessité de recourir à des molécules anti-cancéreuses : Le cancer du sein métastasé est un modèle d'étude pour les nouveaux agents anti-cancéreux, qu'il s'agisse de la chimiothérapie, de l'hormonothérapie ou des modificateurs de la réponse biologique. En effet, en l'absence de traitement complémentaire à l'acte loco-régional, 30% des patientes dont tumeur ne s'accompagne pas d'envahissement ganglionnaire auront des métastases dans les 10 ans et 50 % des patientes dont tumeur s'accompagne d'une atteinte ganglionnaire dans les Sans. - Les traitements adjuvants : Hormono-thérapie et chimiothérapie permettent une réduction de l'ordre de 10 % de la mortalité par cancer du sein. Ces dernières années ont été marquées par l'arrivée des taxanes (docétaxel, paclitaxel) molécules les plus actives depuis les anthracyclines et, d'autre part, par les nouveaux inhibiteurs de l'aromatase (letrozole, anastrozole...). Leur efficacité démontrée en phase II puis en phase III permet d'envisager leur expénmentation en situation adjuvante.