■ De fréquentes mutations: L'intense renouvellement du VIH, associé aux fréquentes erreurs de lecture de la transcriptase inverse, est à l'ongine d'un grand nombre possible de mutations. Parmi celles-ci, certaines peuvent modifier la réponse aux traitements antirétroviraux. L'apparition de souches virales résistantes est médiée par la pression de sélection des traitements antirétroviraux; elle se fait avec une vitesse très variable selon la substance antirétrovirale utilisée. ■ Pour diminuer le risque de résistance: Toute persistance de la réplication, quelle qu'en soit la cause, favonse l'émergence de mutants résistants. La mise en route du traitement antirétroviral doit être la plus précoce et la plus énergique possible afin de diminuer très rapidement cette réplication virale. ■ L'intérêt des tests virologiques: Qu'il s'agisse de tests phénotypiques ou de tests génotypiques, ils ne permettent pas toujours de prédire la bonne efficacité des médicaments antirétroviraux Ils ne sauraient être systématiques actuellement en cas d'échappement thérapeutique. Leur place en pratique dinique reste à définir.