Résistance à la pénicilline G et infection à Streptococcus pneumoniae, en 1995 à l'Hôpital Foch, Paris, France.
Auteurs : Mouly S1, Couderc LJ, Cahen P, Loirat P, Blétry O, Caubarrère IRésistance à la pénicilline G et infection à Streptococcus pneumoniae, en 1995 à l'Hôpital Foch, Paris, France. En France, 20 à 50 % des souches de pneumocoque ont une sensibilité diminuée à la pénicilline G. Objectif. - Nous avons évalué l'impact de la résistance à la pénicilline G sur le pronostic et la prise en charge thérapeutique des pneumonies à pneumocoque de l'adulte à l'Hôpital Foch en 1995. Méthodes. - Cette étude rétrospective inclue 38 patients avec une infection documentée par une hémoculture et/ou un prélèvement de liquide pleural ou des voies aériennes inférieures. L'antibiogramme définissait la résistance à la pénicilline G par une concentration minimale inhibitrice > 0,12 μg/ml. Nous avons comparé l'âge, l'état immunitaire, le caractère nosocomial, l'antibiothérapie et le nombre de décès selon la sensibilité à la pénicilline G de la souche isolée. Un p < 0,05 était statistiquement significatif. Résultats. - La souche isolée était sensible dans 15 cas et de sensibilité diminuée à la pénicilline G dans 23 cas. Excepté l'âge moyen, plus élevé dans le second groupe (61,6 contre 54,7 ans), Il n'y avait pas de différence concernant l'immunodépression, le caractère nosocomial, la prise en charge thérapeutique et le nombre des décès entre les 2 groupes. Discussion. - La résistance à la pénicilline G n'a pas influencé le pronostic ni la prise en charge thérapeutique dans notre étude.