Syndrome d’activation macrophagique chez un homme de 74 ans
Auteurs : Niel F1, Pautas E, Beauchef A, Andreux MH, Gaussem P, Andreux JP, Siguret VMonsieur L., âgé de 74 ans, est hospitalisé en septembre 1997 pour des lombalgies de caractère inflammatoire évoluant depuis 2 mois. Un diagnostic de lymphome malin non hodgkinien avait été porté en 1991 après la biopsie d'une masse rétropéritonéale réalisée au cours d'une laparotomie exploratrice, dans le cadre du bilan d'une masse épigastrique découverte fortuitement. Il s'agissait d'un lymphome malin folliculaire diffus à prédominance de petites cellules clivées type « B » de la Working Formulation, dont la seule localisation était cette masse rétropéritonéale. Une rémission complète avait été obtenue après sept cures de chlorambucil et corticoïdes. Au cours de l'hospitalisation de septembre 1997, le bilan des lombalgies comprend des clichés radiologiques standards, puis une IRM lombaire qui mettent en évidence une épidurite en regard des première et deuxième vertèbres lombaires associée à des lésions des corps vertébraux évoquant un processus tumoral. La palpation abdominale retrouve des masses dans la région para-ombilicale. Une tomodensitométrie abdominale confirme la présence de volumineuses adénopathies cœlio-mésentériques et rétropéritonéales avec des dilatations des cavités pyélocalicielles. Ces adénopathies sont ponctionnées sous scanner, permettant de poser le diagnostic de récidive du lymphome avec transformation en grandes cellules. La biopsie médullaire ne montre pas de prolifération tumorale. Il est décidé d'entreprendre une chimiothérapie de type CHOP (cyclophosphamide, adriamycine, vincristine, prednisone) programmée pour six cures avec une périodicité de 28 jours.