Se connecter
Rechercher

Hypertension intracrânienne bénigne. Etude rétrospective de 20 cas.

Auteurs : Merle H1, Smadja D, Ayeboua L, Cabre P, Gerard M, Alliot E, Rapoport P, Jallot-Sainte-Rose N, Richer R, Poman G
Affiliations : 1Service d'Ophtalmologie, CHU de Fort de France, Hôpital Pierre Zobda-Quitman, Martinique.
Date 1998 Janvier, Vol 21, Num 1, pp 42-50Revue : Journal français d'ophtalmologieType de publication : article de périodique;
Résumé

But de l'étude Nous avons réalisé une étude rétrospective comportant 20 cas d'hypertension intracrânienne bénigne (HTICB) suivis à la consultation d'Ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire de Fort de France, avec pour objectifs de préciser la symptomatologie, la gravité lésionnelle, les modalités évolutives et de discuter l'attitude thérapeutique. Matériel et méthodes Outre un examen ophtalmologique et neurologique complet, nous avons calculé l'index de masse corporelle et relevé les données du dernier champ visuel. Tous les patients ont bénéficié d'un scanner encéphalique avec injection de produit de contraste. Une ponction lombaire avec mesure de la pression du liquide céphalo-rachidien a été systématiquement effectuée. Nous avons précisé la nature du traitement prescrit et sa durée, ainsi que le nombre de récidive de la maladie. Résultats Cette étude inclut 20 patients suivis sur une période moyenne de 28,6 mois. Ils se répartissent en 19 femmes et un homme. L'index de masse corporelle moyen est de 32,2 kg/m2. Quinze patients parmi les 20 sont obèses (75 %), et 15 femmes sur 19 (79 %). Les céphalées sont présentes dans 16 cas (80 %). Une diminution de l'acuité visuelle est constatée dans 15 cas (75 %). Des éclipses visuelles sont retrouvées dans 5 cas (25 %). L'examen ophtalmologique montre dans tous les cas un oedème papillaire bilatéral. Le champ visuel est perturbé chez 11 patients (73,3 %). La disparition de l'oedème papillaire a été obtenue dans tous les cas par le traitement médical, après une durée moyenne de 2,4 mois par épisode. Des récidives sont survenues après l'arrêt progressif du traitement dans 9 cas sur 18 (50 %). Conclusion La longue durée du traitement médical, les complications iatrogènes, la potentielle gravité de l'atteinte oculaire, l'échec des méthodes hygiéno-diététiques et le taux élevé des récidives doivent, nous semble-t-il, faire reconsidérer les indications du traitement chirurgical de l'HTICB. Une dérivation lombopéritonéale ou une fenestration des gaines du nerf optique pourraient être proposées, en cas d'échec du traitement médical, dès le premier épisode d'HTICB avec altération visuelle marquée ou si celle-ci apparaît pendant une grossesse ou encore lorsque survient une récidive.

Mot-clés auteurs
Etat nutritionnel; Evolution; Homme; Hypertension intracrânienne bénigne; Indice gravité; Nerf optique; Obésité; Oedème; Papille optique; Symptomatologie; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
Accès à l'article
Exporter
Citer cet article
Merle H, Smadja D, Ayeboua L, Cabre P, Gerard M, Alliot E, Rapoport P, Jallot-Sainte-Rose N, Richer R, Poman G. Hypertension intracrânienne bénigne. Etude rétrospective de 20 cas. Journal français d'ophtalmologie. 1998 Jan;21(1):42-50.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


[Haut de page]

© CHU de Rouen. Toute utilisation partielle ou totale de ce document doit mentionner la source.