Néphrectomie partielle pour cancer du pôle supérieur du rein. Bases anatomiques.
Auteurs : Sampaio FJ1En raison de leur importance pour la néphrectomie partielle, les structures intrarénales du pôle supérieur ont été étudiées d'après l'analyse de moulages tridimensionnels de résine de polyester, obtenus selon la méthode d'injection-corrosion. Anatomie Artérielle et Système Collecteur : dans 86,5 % des cas, le pôle supérieur était en rapport avec 3 artères, qui doivent être considérées au moment de son exérèse: l'artère segmentaire supérieure, qui n'a pas un étroit rapport avec la tige calicielle supérieure et 2 autres artères (ventrale et dorsale), qui sont en étroit rapport avec les surfaces de la tige supérieure. Étant donné que l'origine de l'artère segmentaire supérieure est souvent proximale, le clampage de ce vaisseau est une manoeuvre simple. Aussi, la ligature de l'artère en rapport avec la surface ventrale de la tige calicielle supérieure est facile. Le temps le plus délicat est la dissection de l'artère qui se trouve à la surface dorsale de la tige calicielle supérieure. Cette artère naît de la division postérieure de l'artère rénale (artère segmentaire postérieure ou rétropyélique). Par conséquent, un grand nombre de complications peuvent être associées à la néphrectomie partielle du pôle supérieur, du fait du risque de lésion de l'artère segmentaire postérieure. La lésion de ce vaisseau est associée à l'infarctus d'une portion importante du parenchyme rénal normal restant (moyenne = 34 %). Anatomie Veineuse et Système Collecteur : nous avons trouvé dans 69,2 % des cas une veine rétropyélique qui progresse à la face dorsale du système collecteur, et cette veine doit être liée avant l'exérèse du pôle supérieur. L'identification et la ligature préalables de la veine rétropyélique donneront un champ opératoire exsangue, pour réaliser l'étape la plus importante de la néphrectomie partielle du pôle supérieur, c'est-à-dire l'abordage de l'artère segmentaire postérieure (artère rétropyélique).