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Diagnostic d'une hyperferritinémie.

Auteurs : Deugnier Y1, Moirand R, Guyader D, Brissot P
Affiliations : 1Clinique des maladies du foie, Centre de dépistage de l'hémochromatose et Inserm U. 49, CHRU Pontchaillou.
Date 1998 Juillet, Vol 56 Spec No, pp 41-3Revue : Annales de biologie cliniqueType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

La ferritine est une protéine ubiquitaire dévolue au stockage du fer. La ferritine sérique, dont la provenance et la nature sont mal connues, est considérée comme l'évaluateur biologique de référence du stock en fer de l'organisme. En réalité, si l'hypoferritinémie est un indicateur fiable de carence martiale, l'hyperferritinémie n'est absolument pas synonyme de surcharge viscérale en fer et, encore moins, d'hémochromatose [1]. La zone de normalité de la ferritinémie varie non seulement d'un kit à l'autre mais aussi pour un même kit en raison des conditions méthodologiques très variables de détermination des résultats dits normaux [2]. Idéalement, la ferritinémie doit être interprétée en fonction de l'âge et du sexe [2, 3]. Ainsi, une ferritinémie de 150 ng/ml est normale chez un homme jeune mais, chez une femme réglée, est anormalement élevée [2, 3].

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Augmentation; Diagnostic; Etiologie; Fer; Ferritine; Homme;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Citer cet article
Deugnier Y, Moirand R, Guyader D, Brissot P. Diagnostic d'une hyperferritinémie. Ann. Biol. Clin. (Paris). 1998 Jui;56 Spec No:41-3.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 23/08/2017.


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