Médecine nucléaire en urologie pédiatrique. A propos d'une série de 1,200 scintigraphies rénales.
Auteurs : Bonnin F1, Le Stanc E, Lottmann H, Aigrain Y, Bok BAu cours des 4 dernières années, nous avons réalisé 1 200 examens chez l'enfant de moins de 6 ans: 57% de scintigraphies rénales dynamiques au MAG3 pour une uropathie de dépistage anténatal (principalement pour syndrome de la jonction pyélourétérale et mégauretère congénital), 36% de scintigraphies rénales statiques au DMSA pour recherche de séquelles parenchymateuses rénales le plus souvent après pyélonéphrite associée ou non à un reflux vésico-uérétéral, et 6 % de cystographie isotopique pour suivi d'un reflux vésico-urétéral. La faible irradiation de l'examen (environ 1 mSv) permet de proposer et même de favoriser l'utilisation de la scintigraphie rénale chez l'enfant. Les explorations isotopiques du rein et des voies urinaires de l'enfant sont désormais des examens complémentaires de première intention pour l'urologue pédiatre.