L'artère est soumise à des contraintes mécaniques tangentielles, dans lesquelles intervient la fréquence cardiaque et à des contraintes de cisaillement. Une théorie mécanique de l'athérosclérose explique le développement préférentiel des plaques en fonction de la distribution de ces contraintes. Des données expérimentales et un article épidémiologique sont en faveur du rôle de la fréquence cardiaque dans les complications cardiovasculaires. Toutefois, le bénéfice d'une réduction thérapeutique de la fréquence sera probablement difficile à prouver sauf dans des cas où les lésions artérielles se développent vite, comme dans la maladie de Marfan où cela a pu être montré.