De nombreux travaux ont été consacrés aux prions, surtout depuis l'épidémie d'encéphalopathie bovine ayant débuté en 1994 en Grande-Bretagne, et la publication de cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob iatrogène dont l'épisode le plus récent et le plus meurtrier est dû à l'injection d'hormone hypophysaire d'origine extractive. S'agissant de maladies aboutissant toujours à la mort, pour lesquelles il n'existe aucun procédé de dépistage, aucune stérilisation absolument sûre, et aucun moyen thérapeutique, les infections à prions restent non seulement mystérieuses mais redoutables. Un certain nombre de cas bien documentés survenus à la suite d'homogreffes doit nous inciter à la plus grande prudence dans leur utilisation en chirurgie plastique reconstructrice et esthétique.