- Deux types de facteurs de risque : La maladie thromboembolique est favorisée par 2 éléments : d'une part ceux inhérents au patient lui-même (antécédents thromboemboliques, nécplasies, résistance à la protéine C activée et autre troubles de la coagulation, etc.) ; d'autre part à des circonstances particulières avec, au premier rang, la période périopératoire. Etant donné la morbidité et la mortalité de cette maladie « bipolaire » (comprenant les thromboses veineuses profondes et l'embolie pulmonaire), il semble primordial d'en réduire l'incidence. - Une prophylaxie adaptée: Chaque intervention chirurgicale au niveau de risque propre, variant aussi selon ses conditions de réalisation (durée des dissections, etc.); il il existe donc des niveaux de prophylaxie adaptés à chaque cas, tout en prenant en compte le risque lié au patient. C'est dans ces indications que se sont imposées les héparines de bas poids moléculaire. - Stratégie diagnostique : Si, malgré cette prophylaxie, la maladie thromboembolique se développe, se pose le problème de la démarche diagnostique à entreprendre, l'examen clinique étant malheureusement d'une spécificité et d'une sensibilité très modérées. En effet, cette démarche est en pleine mutation avec le perfectionnement des nouvelles techniques (échographie - Doppler des membres inférieurs et scanner spiralé...). C'est donc tout naturellement que les examens non invasifs a prennent de plus en plus la place des examens dits de référence (phlébographie et angiographie pulmonaire) qui, eux, sont invasifs. . Stratégie thérapeutique : Parallèlement, le traitement curatif de la maladie thrombo-embolique, sujet lui aussi à une morbidité potentiellement grave, est en train de se modifier. Si les anti-vitamines K sont toujours les médicaments du traitement au long cours,les héparines de bas poids moléculaire tendent à se substituer à l'héparine standard, à la vue des études récentes.