Effets du CO2 et de l'adrénaline sur la lidocaïne 1% dans le bloc axillaire.
Auteurs : Martin R1, Martin G, Martin D, Vallet P, Jean M, Tétrault JPObjectifs : Comparer la lidocaïne carbonatée et la lidocaïne chlorhydratée, avec ou sans adrénaline, dans le bloc axillaire réalisé à l'aide d'un stimulateur nerveux. Type d'étude : Étude prospective, randomisée, en double aveugle. Patients: Soixante-six patients subissant sous bloc axillaire une intervention portant sur le membre supérieur répartis en quatre groupes. Méthodes : Les critères d'évaluation étaient : la qualité des blocs sensitif et moteur, le délai et la durée d'action de l'anesthésique local et les concentrations sériques de lidocaïne chez 39 d'entre eux. Chez tous, les nerfs musculocutané, radial, médian et cubital étaient stimulés et le volume d'anesthésique local était de 25 mL par m2 de surface corporelle. Le groupe 1 a reçu de la lidocaïne carbonatée 1 % (n = 17), le groupe 2 de la lidocaïne 1 % carbonatée avec adrénaline au 1/200 000e (n = 17), le groupe 3 de la lidocaïne 1 % chlorhydratée (n = 16) et le groupe 4, de la lidocaïne 1 % chlorhydratée avec adrénaline au 1/200 000e (n = 16). Résultats : Aucune différence significative n'a été trouvée en ce qui concerne le bloc sensitif, le bloc moteur et la vitesse d'action. Les durées d'analgésie ont été plus longues dans les groupes CO2 + A et HCL + A. Les concentrations plasmatiques ont été globalement inférieures dans le groupe HCL + A. Conclusions : Considérant la relation coût/bénéfice et l'absence d'avantages cliniques de la lidocaïne carbonatée, la lidocaïne chlorhydratée devrait lui être préférée.