Variabilité sinusale et syncope vagale chez l'adulte jeune.
Auteurs : Van de Walle JP1, Panagides D, Bonnal J, Heno P, N'Guyen H, Bory M, Touze JELa variabilité sinusale étant le reflet des influences neuro-végétatives sur la fréquence cardiaque, nous avons comparé deux populations de sujets de sexe masculin, âgés de 19 à 30 ans: la population T est composé de 15 volontaires sains, qui ont subi deux tests d'inclinaison négatifs, l'un non sensibilisé et l'autre sensibilisé par bolus d'isoprotérénoi, et la population S comporte 12 patients sans cardiopathie ni pathologie générale, suivis pour malaises et dont le test d'inclinaison non sensibilisé est positif, confirmant l'origine vagale des syncopes. Nous avons obtenu des données temporelles et des données spectrales (puissance totale, basses fréquences 0,04-0,1S Hz, hautes fréquences 0,16-0,40 Hz) de variabilité sinusale à partir des enregistrements Holter-ECG sur 24 h. Entre les populations T et S, ce sont surtout les données temporelles sur 24 h qui diffèrent statistiquement, notamment la fréquence cardiaque (73,S ± 6,9 vs 65,4 ± 6,Z battlmin; p = 0,004) et le pourcentage d'intervalles RR successifs variant de plus de 50 ms ou PNN 50 (20,2 ± 8,3% vs 30,7 ± 10,2 %: p = 0,024). On observe parmi les données nocturnes, des valeurs plus basses de déviation standard des Intervalles RR sur des périodes de S min (SDANNIS) dans la population S (67,2 ± 16,7 ms vs 87,3 ± 24,4 ms; p = 0,026). Aucune donnée spectrale n'est statistiquement différente entre les deux populations. Les données temporelles de l'étude de la variabilité sinusale sur Holter. ECG sur 24 h pourraient avoir une bonne valeur prédictive de l'origine vagale de.