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Histopathologie des lucites exogénes et idiopathiques et des phototests de provocation.

Auteurs : Dordain-Bigot ML1, Grosshans E, Marguery MC, Bazex J
Affiliations : 1Service de Dermatologie, Hôpital Purpan, Toulouse.
Date 1996, Vol 123, Num 11, pp 717-21Revue : Annales de dermatologie et de vénéréologieType de publication : article de périodique;
Résumé

But. Dans l'exploration photobiologique des principales photodermatoses, le phototest polychromatique itératif est réalisé de façon quasi systématique. Notre objectif était de préciser la fiabilité du phototest dans le diagnostic de la lucite polymorphe et des photosensibilisations exogènes et de définir la date idéale de son étude histologique en corrélant les aspects histologiques de la lésion photodéclenchée à ceux de la lésion spontanée. Malade, et méthodes : chez 66 malades, dont 48 avaient une lucite polymorphe, 13 une photosensibilisation exogène et 5 une dermatite actinique chronique, l'étude histologique des phototests de provocation a été réalisée et corrélée à leur aspect clinique, à la date de la biopsie et à l'aspect histologique des lésions spontanées. Résultats : Dans la lucite polymorphe (48 cas), ce test a provoqué une réaction photoallergique dans 48 p. 100 des cas. Il existait une bonne corrélation anatomo-clinique dais 96 p. 100 des cas. La date à laquelle l'image histologique de la lésion photodéclenchée se rapprochait le plus de la lésion spontanée se situait au 6e jour. Dans les photosensibilisations exogènes et les dermatites actiniques chroniques (18 cas), seulement 33 p. 100 des phototests cliniquement positifs l'étaient aussi histologiquement. Il existait une image histologique commune aux tests de provocation qu'ils soient cliniquement positifs ou négatifs, avec des signes épidermiques de phototoxicité, une acanthose de régénération et un infiltrat lymphocytaire modéré périvasculaire du derme superficiel. Conclusions : Notre étude confirme que dans la lucite polymorphe la bonne corrélation anatomo-clinique du test justifie sa simple lecture clinique, mais ne montre pas un taux de positivité aussi élevé que ceux rapportés dans la littérature. La date idéale pour biopsier le phototest doit être J6. Dans les photosensibilisations exogènes. la fiabilité et la concordance anatomo-clinique du phototest sont médiocres. Il est difficile de reproduire par le phototest les lésions spontanées, mais si une biopsie du phototest doit être réalisée, elle doit l'être à J8.

Mot-clés auteurs
Diagnostic; Evaluation; Exposition; Fiabilité; Homme; Photodermatose; Photosensibilisation; Rayonnement UV; Test cutané;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Dordain-Bigot M L, Grosshans E, Marguery M C, Bazex J. Histopathologie des lucites exogénes et idiopathiques et des phototests de provocation. Ann Dermatol Venereol. 1996;123(11):717-21.
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Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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