Glomérulonéphrites extracapillaires secondaires à la D-pénicillamine. A propos d'une observation et revue de la littérature.
Auteurs : Marchand-Courville S1, Dhib M, Fillastre JP, Godin MUne femme de 51 ans atteinte d'une sclérodermie développe une glomérulonéphrite extracapillaire après 11 mois de traitement par D-pénicillamine, soit une dose totale de 190 grammes. Cette glomérulonéphrite est accompagnée d'anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles de spécificité anti-myéloperoxydase. Après arrêt de la D-pénicillamine et malgré un traitement par échanges plasmatiques, cyclophosphamide et corticoides, l'évolution s'est faite vers l'insuffisance rénale terminale. Vingt-six autres cas de glomérulonéphrites extracapillaires secondaires à la D-Pénicillamine décrits dans la littérature ont été repris. Certaines observations réalisent un tableau de micropolyangéite microscopique. La signification des anticorps antimyéloperoxydase retrouvés au cours de quatre observations, le mode d'action et le mécanisme pathogène de la D-pénicillamine restent encore à déterminer.