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Quantification des régurgitations mitrales par ciné-IRM. Comparaision avec l'échographie doppler transoesophagienne chez 45 patients.

Auteurs : Ambrosi P1, Habib G, Ferracci A, Faugère G, Luccioni R, Bernard PJ
Affiliations : 1Service de cardiologie et d'hématologie isotopiques, hôpital de la Timone, Marseille.
Date 1997 Novembre, Vol 90, Num 11, pp 1463-7Revue : Archives des maladies du coeur et des vaisseauxType de publication : étude comparative; article de périodique;
Résumé

Le ciné-IRM montre les régurgitations mitrales sous la forme d'une zone vide de signal. Dans ce travail. nous avons voulu déterminer l'intérêt de cette méthode pour la quantification des régurgitations mitrales dans une population n'excluant ni les porteurs de prothèse valvulaire ni les patients en fibrillation auriculaire, et en prenant comme référence l'échographie doppler transsophagienne. Les sujets inclus dans l'étude, d'âge moyen égal à 59 ans, sont des malades adressés à l'échographie transsophagienne pour maladie valvulaire cardiaque (38 malades) ou pour dépistage de caillot auriculaire avant choc électrique externe (7 malades). Huit d'entre eux sont porteurs d'une prothèse valvulaire mitrale et 19 sont en fibrillation auriculaire. Le ciné-IRM est pratiqué à moins de 12 Jours de l'échographie doppler transsophagienne sur un imageur de 1,5 tesla en utilisant une séquence d'écho de gradient selon 3 plans parallèles à la coupe 4 cavités. La régurgitation est quantifiée à l'imagerie par résonance magnétique en fonction de l'extension de la zone vide de signal dans l'oreillette gauche. Elle est quantifiée à l'échographie doppler transœphagienne en tenant compte de la largeur à l'origine du jet régurgitant, de l'intensité du signal de la régurgitation au doppler continu et de l'extension de ce Jet dans 1oreillette gauche. Chez 43 des 45 malades la quantification de 1 à 4 ne diffère pas de plus d'un degré pour les deux techniques. Sur 4 caillots de l'oreillette gauche détectés à l'échographie doppler. 1 seul est vu à l'imagerie par résonance magnétique. Nous concluons que la quantification par imagerie par résonance magnétique des régurgitations mitrales par ciné-lRM est similaire à celle obtenue par échographie doppler transœsophagienne: ce résultat est encore valable en cas de fibrillation auriculaire. Cependant l'échographie doppler apporte d'autres informations utiles pour le clinicien.

Mot-clés auteurs
Analyse quantitative; Echodopplérométrie; Etude comparative; Exploration; Homme; Imagerie RMN; Oesophage; Régurgitation; Transducteur ultrason; Valvule mitrale;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Ambrosi P, Habib G, Ferracci A, Faugère G, Luccioni R, Bernard P J. Quantification des régurgitations mitrales par ciné-IRM. Comparaision avec l'échographie doppler transoesophagienne chez 45 patients. Arch Mal Coeur Vaiss. 1997 Nov;90(11):1463-7.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 22/08/2017.


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