L’étude rétrospective de la nature de 105 cas d’ingestion de corps étrangers œsophagiens, sur une période de 4 ans (de janvier 1990 à décembre 1993) dans le service d’ORL du CHU Tokoin (Lomé, Togo), a permis de noter une prédominance des arêtes de poissons (chez les patients adultes) et des pièces de monnaie (chez les enfants de 2 à 5 ans). Les difficultés d’extraction endoscopique des corps étrangers acérés ont conduit à une œsophagotomie (2,9 % des cas). Seule, la médiastinite s’est révélée, dans notre étude, une complication mortelle (0,9 %). La prévention de tels accidents domestiques repose sur l’information en milieux médical, scolaire et familial.