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Cysticercose cérébrale: pourquoi il faut traiter.

Auteurs : Caparros-Lefebvre D1, Lannuzel A, Alexis C, Strobel M, Janky E
Affiliations : 1Service de Neurologie, CHU Pointe-à-Pitre, Guadeloupe.
Date 1997 Novembre 1, Vol 26, Num 33, pp 1574-7Revue : La Presse médicaleType de publication : présentations de cas; article de périodique;
Résumé

INTRODUCTION : La cysticercose est rare dans les Antilles françaises, observée exclusivement chez des immigrés de la Caraïbe, en particulier d'Haïti. Le caractère quiescent des formes larvaires calcifiées doit être remis en question, comme en atteste nos 2 observations. OBSERVATION : Il s'agit de 2 femmes âgées de 27 et 52 ans, d'origine haïtienne, vivant en Guadeloupe depuis 5 et 17 ans, chez lesquelles une neurocysticercose d'évolution chronique a été suivie d'une réinfestation neuroméningée par les kystes de Taenia solium à 5 et plus de 10 ans d'intervalle. Cette reprise évolutive a été responsable d'une méningite subaiguë dans un cas et d'un état de mal épileptique avec hyperthermie dans le second cas. CONCLUSION : Ces observations suggèrent que les kystes de Taenia solium ont un effet pathogène persistant à long terme et susceptible d'évoluer à nouveau avec une acutisation imprévisible. Cela doit inciter à un traitement antiparasitaire de la neurocysticercose, même si celui-ci a été parfois remis en question au cours des 2 dernières années.

Mot-clés auteurs
Cysticercose; Encéphale; Etude cas; Femelle; Homme; Taenia solium; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Caparros-Lefebvre D, Lannuzel A, Alexis C, Strobel M, Janky E. Cysticercose cérébrale: pourquoi il faut traiter. La Presse médicale. 1997 Nov 1;26(33):1574-7.
Courriel(Nous ne répondons pas aux questions de santé personnelles).
Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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