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Douleurs liées aux cancers. Prise en charge par les opioïdes.

Auteurs : Pichard-Léandri E1
Affiliations : 1Unité de Diagnostic et de Traitement de la douleur de l'Adulte et de l'Enfant, Institut Gustave-Roussy, Villejuif.
Date 1997 Novembre 22, Vol 26, Num 36, pp 1746-55Revue : La Presse médicaleType de publication : article de périodique; revue de la littérature;
Résumé

Une insuffisance d'utilisation: il existe encore de véritables réticences à la prescription de la morphine d'où une insuffisance de soulagement des patients cancéreux. Manque de connaissances, crainte d'une toxicomanie figurent parmi les raisons expliquant cette situation. Des définitions indispensables: Opiacé est un terme pharmaceutique utilisé pour désigner les substances produites par le pavot et leurs dérivés. Opioïde est un terme générique pour désigner les produits dont les effets sont transmis par des récepteurs spécifiques du système nerveux central et périphérique. Stupéfiant est un terme juridique. L'efficacité d'un opiacé est définie par les qualités de l'effet antalgique. Opioïdes agonistes: Il s'agit de la morphine, utilisable par voie orale, sous-cutanée et intraveineuse, ainsi que médullaire, de la péthidine administrée par voie veineuse, avec une forme transdermique bientôt commercialisée en France. Opioïdes mixtes: Il s'agit de la buprénorphine (agoniste partielle sur les récepteurs, antagoniste si elle est utilisée avec des agonistes) et de la nalbuphine. Quand utiliser les opioïdes: l'évaluation de la douleur est un préréquis indispensable à tout traitement antalgique. Le recours aux opioïdes, donc à la morphine en première intention, s'impose quand, en présence d'une douleur à prédominance nociceptive, il y a échec d'un traitement antalgique bien conduit par les médicaments du niveau II (codéine ou dextropropoxyphène). La voie orale, avec la formulation à libération immédiate pour l'équilibration antalgique, est la voie optimale d'administration de la morphine. Des effets secondaires fréquents mais en général contrôlables: Il s'agit de la somnolence, des troubles digestifs (nausées, vomissements, constipation), du prurit, des hallucinoses. La dépendance, la tolérance, la résistance aux opioïdes ainsi que la dépression respiratoire sont très rares. De nouvelles recommendations: La dose est augmentée jusqu'à antalgie satisfaisante; il n'y a pas de posologie maximale tant que les effets indésirables sont contrôlés.

Mot-clés auteurs
Article synthèse; Cancérologie; Douleur; Homme; Opiacés; Traitement;
 Source : PASCAL/FRANCIS INIST
 Source : MEDLINE©/Pubmed© U.S National Library of Medicine
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Pichard-Léandri E. Douleurs liées aux cancers. Prise en charge par les opioïdes. La Presse médicale. 1997 Nov 22;26(36):1746-55.
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Dernière date de mise à jour : 21/08/2017.


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