Génétiques de la longévité.
Auteurs : Henon N1, Schächter FRémmé. - La démonstration de l'existence de la composante génétique d'un phénotype donné peut être réalisée grâce à différentes études. Depuis le début du siècle, plusieurs auteurs se sont penchés sur la possible transmission génétique de la longévité. L'analyse de généalogies ou des ascendants, puis des descendants de sujets âgés remarquables permet la mise en évidence d'une corrélation entre l'âge de décès d'individus apparentés. Enfin, les analyses de la longévité chez des jumeaux monozygotes et dizygotes permettent d'estimer le poids de cette composante génétique à 10% de la durée de vie de l'individu. L'étude de souris congéniques qui ne diffèrent que par la région chromosomique du Complexe Majeur d'Histocompatibilité (CMH) permet d'impliquer cette région dans la longévité. Toutefois, l'étude de plusieurs allèles du CMH montre une influence complexe qui doit tenir compte du sexe. Plusieurs autres régions chromosomiques sont impliquées. Chez l'Homme, le système HLA a été étudié par plusieurs équipes. Là encore, il semble qu'une situation complexe doive être envisagée.