Une physiopathologie discutée : L'incontinence anale représente une infirmité fréquente. La compréhension de ses mécanismes repose sur l'échographie endo-anale et l'examen neurophysiologique Depuis la démonstration des ruptures sphinctériennes notamment dans le post-partum, l'importance de la neuropathie périnéale apparaît controversée. La part de la neuropathie périnéale: Face à la relative simplicité et innocuité de l'échographie endo-anale permettant de visualiser une rupture sphinctérienne, la mise en évidence, par exploration fonctionnelle neurophysiologique, de la dénervation périnéale est limitée par de nombreux facteurs D'une part, il peut y avoir dans les antécédents médicaux, chirurgicaux pelviens et obstétricaux des patients des causes de traction, d'étirement des nerfs pudendaux, d'autre part les conditions anatomiques d'exploration du système nerveux somatique sont difficiles et l'approche du système nerveux autonome est encore très superficielle Cependant, l'influence de la neuropathie périnéale sur le pronostic du traitement chirurgical de l'incontinence anale transparaît dans plusieurs études. . Au point de vue traitement : Schématiquement, la réparation sphinctérienne est indiquée en cas de rupture sphinctérienne. La myorraphie postérieure paraît souvent insuffisante en raison soit d'une neuropathie pénnéale, soit d'un déficit sphinctérien non corrigé, soit encore d'un défaut technique. D'autres gestes sont proposés en raison de ces échecs, tels que la reconstitution totale du plancher pelvien.