IRM du parenchyme pulmonaire. Intérêt clinique et perspective de recherche.
Auteurs : Berthezène Y1, Revel D, Bendib K, Croisille P, Amiel ML'IRM du parenchyme pulmonaire est difficile en raison de sa faible densité en protons, de son court T2 et T2* (effet de susceptibilité) et les mouvements respiratoires. De ce fait, les poumons apparaissent le plus souvent dépourvus de signal sur les séquences conventionnelles. Cependant, lorsque les alvéoles sont comblées par du liquide, en particulier du liquide hémorragique, un signal de forte intensité va apparaître. De la même manière, au cours des pneumopathies lipidiques, en particulier par inhalation, les alvéoles intéressées par le processus vont présenter un signal intense du fait de la présence de gouttelettes lipidiques intra-alvéolaires. En dehors de ces situations très particulières, le parenchyme pulmonaire n'a jusqu'à présent été que peu exploré en IRM pour les raisons sus-citées. Néanmoins, les potentialités sont réelles, en particulier pour différencier les tissus fibreux et inflammatoires, ou pour l'étude de la perfusion ou de la ventilation pulmonaire, mais la mise en application passe par le développement de séquences adaptées.