Détection de métastases hépatiques d'un cancer digestif - Intérêt des phosphatases alcalines, de leur isoenzyme macromoléculaire et de la céruléoplasmine
Auteurs : Piva MT1, Sieso V, Lumbroso S, Perney P, Mion H, BlancPour améliorer le diagnostic non agressif de métastases hépatiques sur cancer digestif, les auteurs ont analysé les paramètres biologiques sériques suivants: aminotransférases, isoenzymes des phosphatases alcalines et lacticodéshydrogénases, gamma-glutamyl-transpeptidase, bilirubines totale et conjuguée, protéine réactive C, immunoglobulines de type A, G, M, facteur 3 du complément, orosomucoïde, haptoglobine, céruléoplasmine, transferrine, albumine, préalbumine, ferritine. L'étude inclut 54 malades ayant un cancer digestif (oesophage, estomac, côlon, rectum, anus) répartis en deux groupes: M- (n = 27, sans métastases hépatiques) et M+ (n = 27, avec métastases hépatiques diagnostiquées histologiquement). Le test de Mann et Whitney montre des différences significatives pour 12 paramètres. La détermination des sensibilité (Se) et spécificité (Sp) supérieures à 60 %, choisies en prenant comme seuil de décision les moyennes de chaque paramètre à l'intérieur du groupe M- (en accord avec les courbes ROC), a permis de sélectionner: les phosphatases alcalines totales (Se 89 %, Sp 70 %) et leur fraction isoenzymatique macromoléculaire H2 (Se 81 %, Sp 67 %), la fraction 4 des lacticodéshydrogénases (Se 63 %, Sp 63 %), la gamma-glutamyl-transpeptidase (Se 85 %, Sp 82 %), la céruléoplasmine (Se 64 %, Sp 65 %), l'aspartate-aminotransférase (Se 63 %, Sp 65 %).