Traitement des cardiopathies congénitales par cerclage de l'artère pulmonaire. Résultats immédiats et à moyen terme chez 51 patients.
Auteurs : Neville P1, Aupart M, Cantagrec S, Cheliakine-Chamboux C, Dubos J, Crenn R, Nakajima H, Chantepie A, Marchand MLe but de cette étude est d'évaluer les résultats du cerclage de l'artère pulmonaire sur une série rétrospective et consécutive de 51 enfants traités par un cerclage de l'artère pulmonaire de janvier 1980 à décembre 1993. Cette étude comprend 24 filles et 27 garçons, d'âge moyen de 6.2 mois. de poids moyen 4,0 kg. Les cardiopathies en cause étalent 24 fois une communication Interventriculaire. soit unique et associée à une ou plusieurs autres malformations cardiovasculaires. soit multiple. 12 fois un canal atrioventriculaire complet isolé ou associé à une ou plusieurs anomalies cardiovasculaires. 7 fois un ventricule unique, 3 fois un ventricule droit à double issue, 2 fois une transposition des gros vaisseaux avec communication interventriculaire, 2 fois une atrésie tricuspide. une fois par cardiopathie complexe avec double discordance. La durée moyenne d'un cerclage a été de 2,35 ans (n = 49). La mortalité hospitalière du cerclage est de 1.9 % (1/51). La mortalité tardive est de 14.8 % (7147). Vingt et un patients (42,8 %) ont présenté des complications du cerclage. Le taux de survie des enfants ayant eu un cerclage est de 86.8 % à 1 an. de 80.6 % à 11 ans. La faible mortalité hospitalière laisse une place au cerclage de l'artère pulmonaire comme traitement palliatif des cardiopathies congénitales dont la correction précoce est impossible ou à haut risque. Les complications du cerclage justifient les tentatives d'amélioration de cette technique en essayant de développer des cerclages réglables.