Maladie de Parkinson: interrogations et solutions.
Auteurs : Allain H1, Bentué-Ferrer DUne maladie neurodégénérative : La maladie de Parkinson (MP) est liée au moins initialement à une atteinte spécifique et sélective des neurones dopaminergiques de la substance noire ; depuis sa description princeps en 1817, les progrès thérapeutiques se sont accélérés, en grande partie du fait d'une connaissance accrue de la neurobiologie des systèmes dopaminergiques du système nerveux central. L'objectif thérapeutique: La question aujourd'hui n'est plus simplement d'apporter un effet immédiat à court terme mais vise à maintenir un confort à long terme mais vise à maintenir un confort à long terme et éviter les complications motrices (fluctuations, dyskinésies, dystonies). Une utilisation bien raisonnée de lévodopa à faible dose, d'agonistes dopaminergiques et d'IMAO-B permet dès à présent d'y parvenir. Les améliorations attendues: Elles proviennent des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase ainsi que des nouvelles techniques (stimulation, implants de cellules dopaminergiques). L'option de substances susceptibles de s'opposer à la mort cellulaire sélective représente l'enjeu majeur actuel. Dans tous les cas les stratégies thérapeutiques à adopter seront issues d'essais cliniques méthodologiquement acceptables.